Impôt ecclésiastique (ou paroissial) en Suisse romande

Sortie de l'Église

L'impôt ecclésiastique est un reliquat du cléricalisme. L'État n'a pas à se mêler de la vie religieuse des citoyens en organisant les quêtes de l'Église.

En Suisse, 31'772 personnes ont quitté l'Église catholique en 2019. C'est un quart de plus qu'en 2018, alors qu'en 2018, également un quart de plus de départs avaient été observés par rapport à 2017.

La tendance est semblable dans les Églises protestantes de Suisse. Le nombre de départs y a augmenté de 18 % en 2019.

Source: Institut suisse de sociologie pastorale (SPI)

Dans les cantons du Valais et de Vaud, on peut, après être sorti de l'Église, demander le remboursement de la part paroissiale de l'impôt.

Dans les cantons de Genève et Neuchâtel, l'Église et l'État sont séparés. Il n'y a pas d'impôt ecclésiastique.

Les cantons de NE et GE ont réalisé, entre l’État et l’Église, une séparation bien marquée. Toutes les communautés religieuses sont soumises au droit privé, même si trois d’entre elles (l’Église réformée évangélique, l’Église catholique romaine et l’Église catholique chrétienne) sont considérées comme « institutions d’intérêt public » à NE, et sont « reconnues publiques » à GE.

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